Le low-code s’impose peu à peu dans les entreprises à la recherche de rapidité, de flexibilité et d’autonomisation des équipes métiers.
Mais de quoi s’agit-il exactement ?

Les outils low-code sont des plateformes de développement qui permettent de créer des applications logicielles avec peu ou pas de code, grâce à des interfaces visuelles, des composants
préconfigurés et une logique de glisser-déposer. Conçus pour accélérer la livraison d’applications, ces outils s’adressent aussi bien aux développeurs professionnels qu’aux profils non techniques, souvent appelés « citizen developers ». En simplifiant la conception d'applications web, mobiles ou métiers, les solutions low-code répondent aux besoins croissants d'agilité des entreprises, tout en facilitant la collaboration entre les équipes IT et les métiers.
Mais derrière cette apparente simplicité, qu’en est-il réellement ? Faisons le point sur les avantages et inconvénients du low-code.
Les avantages du low-code
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Accélération du développement
Le principal argument en faveur du low-code, c’est le gain de temps. Les cycles de développement sont raccourcis grâce à des composants prêts à l’emploi et une logique de glisser-déposer.
Selon une étude de Forrester, le low-code permet de développer des applications jusqu’à 10 fois plus rapidement qu’avec des méthodes traditionnelles.
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Accessibilité pour les profils non-tech
Les outils low-code permettent aux citizen developers (collaborateurs métier non-développeurs) de créer des applications simples, sans solliciter systématiquement la DSI.
- Réduction des coûts
Moins de développement personnalisé, moins de ressources mobilisées : les coûts de production peuvent être significativement réduits, en particulier pour des applications internes ou des prototypes.
- Amélioration de la collaboration
Les interfaces visuelles favorisent la collaboration entre équipes métiers et techniques, ce qui améliore l’alignement fonctionnel des projets.
Les limites du low-code
- Manque de personnalisation
Dès que l’on sort du cadre prévu par l’outil, les limitations apparaissent. Les logiques complexes ou spécifiques sont souvent difficiles à implémenter sans coder en dur.
- Risque de shadow IT
Quand les outils low-code sont utilisés en dehors du contrôle de la DSI, cela peut générer des problèmes de sécurité, de maintenance ou de conformité RGPD.
- Dépendance à l’éditeur
Le code généré n’est pas toujours portable ni réutilisable hors de la plateforme. Cela pose un risque en cas de changement de stratégie ou de disparition de l’éditeur.
Gartner souligne que 70 % des applications créées en low-code d’ici 2025 le seront par des utilisateurs métiers, augmentant le risque de fragmentation des systèmes.
- Problèmes de scalabilité
Les applications low-code peuvent devenir difficiles à maintenir ou à faire évoluer lorsqu’elles prennent de l’ampleur, notamment si elles n’ont pas été pensées dès le départ avec une architecture solide.
Le low-code peut être un levier puissant pour répondre à des besoins métiers rapidement et à moindre coût. Mais il ne doit pas être vu comme une solution miracle. Il convient d’évaluer les cas d’usage, d’impliquer la DSI et de prévoir des garde-fous pour éviter les dérives. C’est dans cet équilibre que le low-code révèle tout son potentiel.
Sources :